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Des découvertes inédites sur le chantier archéologique du « berceau de Montmagny »

Le 19 mars dernier, l'équipe d'archéologues menée par Caroline Mercier a présenté les plus récentes découvertes de la campagne de fouilles réalisée en juillet sur le site du « berceau de Montmagny ». Grâce à des analyses poussées, des fragments exceptionnels ont été retrouvés à la Pointe-à-Lacaille.

Au total, plus de 1 330 artéfacts et écofacts, dont la grande majorité provient de la maison Bélanger, ont été mis à jour. Mais de tous les éléments recueillis, c'est un échantillon de sol qui a révélé des résultats inédits. Soumis à des analyses archéoenvironnementales (archéoentomologiques et archéobotaniques), des fragments carbonisés par un incendie qui serait survenu vers la fin du XVIIIe siècle d'insectes, de grains de céréales et de restes de fourrages ont ainsi pu être identifiés.

« Il s'agit vraisemblablement d'une première pour les recherches archéologiques au Québec. À ce jour, très peu d'études ont été réalisées sur des restes botaniques et entomologiques mis au jour dans des contextes archéologiques témoignant d'un incendie. Or, l'échantillon prélevé a mené à la découverte des plus anciens restes d'insectes carbonisés au Québec. L'échantillon de macrorestes végétaux représente, lui aussi, une découverte unique en raison de la grande densité de céréales carbonisées qu'il contenait », conclut le rapport de fouilles de l'archéologue Caroline Mercier. « Ces deux analyses fournissent des informations complémentaires sur l'alimentation humaine et animale des habitants de la Côte-du-Sud, mais aussi sur les conditions de culture, le traitement et l'entreposage des récoltes au cours du Régime français ».

Outre ces découvertes inédites, trois nouveaux vestiges architecturaux ont été dégagés, soit deux murs et un foyer, ce qui permet de mieux comprendre la structure de la maison Bélanger et les activités auxquelles les occupants s'adonnaient. Construite vers 1716, la maison était formée de deux corps de bâtiments. Sans doute liée à une donation effectuée vers 1750, la partie ouest de la demeure aurait subi un réaménagement intérieur, ce qui expliquerait la présence du deuxième foyer. Quant à la partie est du bâtiment, elle correspond à une dépendance agricole selon les analyses de l'échantillon de sol.

Quoi qu'il en soit, de nouvelles fouilles permettraient de confirmer ces hypothèses, d'autant plus que les découvertes effectuées durant la campagne de fouilles de juillet 2014 laissent envisager un fort potentiel de recherche sur le site du « berceau de Montmagny ».

Rappelons qu'il s'agit de la seconde fouille réalisée sur les terres du fief St-Luc et de la cinquième intervention archéologique effectuée sur le site du « berceau de Montmagny » depuis 2008. Ces recherches archéologiques sont rendues possibles grâce à la participation financière du ministère de la Culture et des Communications dans le cadre de l'entente triennale de développement culturel avec la Ville de Montmagny.